• 1) Coût d'investissement (HT) du système de vidéosurveillance sur Aubenas:

    Etude Stè ALTHING                   :      14.850,00 euros

    Travaux entreprise SATELEC      :    201.936,50 euros

    TOTAL                                       :    216.786,50 euros

    Subvention ETAT                       :    139.289 euros

    Coût d'investissement à la
    charge de la ville d'Aubenas       : 77.497,50 euros

    2) Exploitation du système
    Fonctionnement et maintenance sont à la charge de la commune (maintenance gratuite la première année puis une consultation sera lancée en 2010).

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  • Lu sur Pagheretetutto
    VIVRE LIBRE

    Les véhicules de la police municipale de Bry-sur-Marne vont être équipés d’un centre de contrôle mobilemis au point par deux sociétés de la commune.Une première en France.

    Fini les policiers vissés derrière des écrans de contrôle. La Société française de production (SFP) et Forclum viennent de mettre au point un système de vidéosurveillance embarquée. D’ici quelques semaines, il équipera les véhicules de la police municipale de Bry-sur-Marne. Une première qui sera présentée, en avril, au Salon des maires d’Ile-de-France.

    Hier, les deux entreprises ont dévoilé le prototype. A l’arrière d’un monospace, un petit écran retransmet en temps réel les images filmées par les 14 caméras de la ville. D’un simple clic, l’opérateur passe de l’une à l’autre. Un joystick permet de diriger les caméras et de zoomer. « C’est exactement les mêmes commandes que dans le centre de supervision de la police municipale, mais en plus petit », commente Ludovic Robinault, responsable affaires chez Forclum, une filiale d’Eiffage spécialisée dans les installations électriques.

    L’intérêt? « Nous ne sommes pas obligés d’avoir un agent en permanence derrière un mur d’écrans, ce qui de toute façon est impossible vu nos effectifs [NDLR : la police municipale compte 24 fonctionnaires] », répond Jean-Pierre Spilbauer, le maire UMP de Bry-sur-Marne. « Avant même de se rendre sur les lieux, les patrouilles sauront si elles ont affaire à un ou cinquante délinquants, auquel cas elles pourront immédiatement appeler des renforts », ajoute Ludovic Robinault.

    Un projet à 400000 €

    La technologie sans fil a été mise au point par la SFP, entreprise privée de prestations audiovisuelles. « Il s’agit d’un procédé analogue à celui que nous utilisons pour la retransmission du Tour de France », indique Rudy Dendleux, directeur technique. L’émetteur a été placé sur le toit de l’hôpital Saint-Camille, un des points les plus hauts de la commune, afin d’assurer la meilleure couverture possible. « C’est le seul système avec une telle qualité d’image et de fluidité », assure Ludovic Robinault.

    L’équipement pourra évoluer en fonction des demandes : écrans de différentes tailles, commandes tactiles, intégration dans le tableau de bord… « On peut tout envisager! » SFP et Forclum, deux sociétés installées à Bry, n’avaient jamais travaillé ensemble. Elles ont été mises en relation par le truchement de Jean-Pierre Spilbauer il y a deux ans. Il aura ensuite fallu plusieurs mois de recherches avant d’aboutir au prototype. Le projet aura coûté près de 400000 €, subventionné à 50 % par l’Etat et à 25 % par la commune.

    Source LeParisien

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  • VIVRE LIBREC’est un peu l’histoire d’un repenti. Peter Kovesi, un ingénieur en informatique de l’université de Crawley, en Australie, avoue avoir été «frustré pendant des années à tenter d’aider la police à identifier des individus à partir d’images de vidéosurveillance». Il est presque d’accord avec le gouvernement français: pour lui le terme «caméra de surveillance» (security camera) n’est plus approprié. En fait ce serait plutôt de la vidéotransparence, dans le sens où les caméras s’avèrent «legally blind, or nearly so» — «aveugles juridiquement, ou presque». Une vrai tuile pour Brice Hortefeux et son grand chef, pour qui l’efficacité de la vidéosurveillance n’est plus à démontrer. Mais alors si le seul intérêt policier de ces dispositifs — reconnaître et identifier des visages — n’est même plus garanti, à quoi sert la toute fraîche proposition de loi de JF Copé, qui cherche à interdire quiconque de dissimuler son visage pour échapper aux caméras espionnes?
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  • De Anne-Marie LADOUES (AFP)

    PARIS — A moins d'un mois des élections régionales, l'Assemblée nationale a adopté mardi, en première lecture, le projet de loi controversé sur la sécurité intérieure (Loppsi 2), une panoplie de mesures qui serviront de feuille de route pour la police et la gendarmerie jusqu'en 2013.

    Le projet, en discussion la semaine dernière à l'Assemblée, a été voté par 312 voix contre 214, la gauche s'étant vigoureusement opposée au texte, dénonçant l'instrumentalisation du thème de l'insécurité à quelques semaines des régionales. Ce sera au tour des sénateurs d'examiner le texte en avril.

    Tout au long des débats, la majorité a plaidé pour une nécessaire modernisation des moyens judiciaires et techniques mis à la disposition des forces de l'ordre, mettant en avant la baisse des chiffres de la délinquance depuis 2002 (-14,41%) imputée à la première loi d'orientation pour la sécurité intérieure, la Loppsi 1.

    Les socialistes, en revanche, ont dénoncé "un projet fourre-tout et décousu qui organise un désengagement sans-précédent de l'Etat", soulignant que l'"on en est à moins 9.000 policiers et gendarmes depuis 2007".

    Roland Muzeau (PCF) a même parlé de "paranoïa sécuritaire", rejoignant les préoccupations de la Ligue des droits de l'Homme, qui voit dans la Loppsi une volonté de "contrôle social total".

    Noël Mamère (Verts) et Manuel Valls (PS) ont rappelé qu'il s'agissait du "17e texte sur l'insécurité depuis 2002", alors que tous les décrets d'application de ces textes n'ont même pas été signés.

    Le texte comprend un large éventail de mesures allant du terrorisme à la délinquance routière, en passant par la lutte contre la cybercriminalité.

    L'Assemblée a donné son feu vert à un recours accru à la vidéosurveillance, rebaptisée vidéoprotection. Le nombre de caméras de surveillance (actuellement 20.000) va être ainsi multiplié par trois.

    Les députés ont approuvé le principe de l'extension de la vidéoprotection sur la voie publique à des personnes morales de droit privé.

    Selon un amendement présenté en dernière minute par le gouvernement, le préfet pourra se substituer aux communes, dans un délai de trois mois, pour faire installer des caméras dans trois cas bien particuliers : prévention d'actes de terrorisme, protection des abords de points d'importance vitale (sites nucléaires) et des intérêts fondamentaux de la nation. Selon la règle du droit commun, l'Etat assurera jusqu'à la moitié du financement.

    Il a été aussi décidé de durcir les peines pour les auteurs d'agressions ou de cambriolages à l'encontre de personnes âgées, comme l'avait annoncé Brice Hortefeux après le meurtre d'un couple de retraités dans l'Oise en janvier.

    Un vol commis au préjudice d'une personne âgée sera ainsi puni de 7 ans de prison (et non plus 5) et 100.000 euros d'amendes. Si le vol est commis avec violences, il sera puni de 10 ans (et non plus 7 ans) d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende.

    Une autre mesure très controversée a été adoptée: l'instauration d'un couvre-feu pour les mineurs de moins de treize ans non-accompagnés entre 23H00 et 06H00.

    A également été approuvée la possibilité d'accorder la qualité d'agent de police judiciaire aux directeurs de la police municipale de certaines villes.

    Tout un chapitre a été consacré à la lutte contre la cybercriminalité, avec la création d'un délit d'usurpation d'identité sur le net ou l'obligation faite aux fournisseurs d'accès internet de bloquer les sites pédopornographiques. Une mesure jugée inutile par Jean-Jacques Urvoas (PS), qui a souligné la capacité de ce genre de sites à migrer d'un hébergeur à l'autre.


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  • Lu sur La gaztte des communes.org

     

    La vidéosurveillance pose un problème de libertés publiques et il faut que "tous les citoyens sachent, où qu'ils soient, qu'ils bénéficieront des mêmes garanties", a estimé le 15 février Alex Türk, président de la Cnil.

    Le projet de loi de sécurité intérieure Loppsi 2, qui doit faire l’objet d’un vote solennel mardi 16 février à l’Assemblée, prévoit un recours accru à la vidéosurveillance, rebaptisée « vidéoprotection », et envisage d’en confier le contrôle à une « Commission nationale de la vidéoprotection ».
    Alex Türk, sénateur (non inscrit) du Nord, maintient qu’il est contre, demandant au contraire que le contrôle de la vidéosurveillance soit assuré par la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés).
    Il compte sur le Sénat pour « avoir une vision différente » et « poser les problèmes de fond », a-t-il déclaré à l’AFP.

    Selon lui, la Cnil présente tous les avantages : l’indépendance, que lui garantit sa collégialité, la compétence, puisqu’elle fait ce travail depuis des années, le moindre coût, car il suffit de recruter quelques contrôleurs de plus.

    La nouvelle commission de la « vidéoprotection », elle, présente tous les défauts, lance-t-il : elle n’est pas indépendante (…), elle dépend beaucoup du ministère de l’intérieur qui est juge et partie ; c’est une solution coûteuse ; elle ne connaît pas le métier ; et cela va créer des chevauchements avec la Cnil, voire même la zizanie.
    Penser que la Cnil pourrait contrôler les espaces privés et la nouvelle commission les espaces publics ne ressemble à rien, poursuit-il.

    C’est un problème de libertés publiques, et on ne doit pas faire de différence selon que vous allez vous trouver à tel ou tel endroit – au contraire, il faut que les citoyens sachent, où qu’ils soient, qu’ils bénéficieront des mêmes garanties, a-t-il ajouté.

    Mais si le gouvernement tient vraiment à créer une nouvelle commission, Alex Türk suggère que la Cnil exerce le contrôle de la garantie des droits des citoyens, et que la nouvelle commission se charge de l’évaluation de la performance (de la vidéosurveillance) en termes de sécurité publique.


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